Arrangement particulier : les discussions bloquent, la communauté internationale fait pression

La question relative à la répartition des postes ministériels bloque encore les discussions autour de l’arrangement particulier. D’après un des participants, les parties prenantes ne se sont pas encore accordées sur l’épineuse question du poids des postes à pourvoir pour chaque composante.

Si la MP a déjà acquis les 12 postes sur les 17 lui confiés, l’Opposition signataire n’en a jusque-là que 4 sur les 8 qui lui reviennent. Le Rassop en compte déjà 3 sur les 12 lui  alloués, l’Opposition républicaine: 1 postes sur 2. La Société civile signataire a déjà acquis son poste lui alloué. La Société civile non-signataire par contre n’en a pas encore obtenu.

Entre temps, les discussions autour de la nomination du président du CNSA sont toujours suspendues en attendant un compromis sur la répartition des postes ministériels. Initialement prévue pour ce vendredi 24 mars, la question du CNSA risque d’être reportée à ce samedi 25 mars.

De leur côté, les évêques de la Cenco ont de nouveau lancé un autre ultimatum jusqu’à ce lundi, 27 mars 2017 pour obtenir la signature de l’arrangement particulier.

Mrg Fridolin Ambogo a déclaré le 23 mars dernier que si toutes les parties ne s’accordent pas dans le délai convenu, la Cenco en tirera toutes les conséquences.

Parallèlement, la communauté internationale continue à faire pression sur les parties prenantes pour obtenir la mise en œuvre de l’accord du 31 décembre.

La France considère l’application de cet accord comme une de ses priorités en RDC alors que l’UE conditionne le financement des élections en RDC à l’installation d’un nouveau gouvernement issu de l’accord de la Saint Sylvestre.

<a href="http://twitter.com/franck_ngonga">Franck Ngonga </a>