Dans son allocution qu’il a faite le mardi dernier, le représentant permanent de la France auprès des Nations unies, François Delattre, a exprimé l’inquiétude de la France sur la situation politico-sécuritaire que traverse la République démocratique du Congo.
«Nous devons faire de notre mieux pour aider la RDC à organiser les élections. Cela implique la mise en œuvre immédiate de l'arrêté du 31 décembre. C'est la priorité absolue », a dit François Delattre.
Le représentant permanent de la France auprès des Nations unies a également souligné la nécessité d’appuyer la MONUSCO dans sa mission de paix en RDC, compte tenu de la situation sécuritaire du pays qui, selon lui, est très tendue.
« La MONUSCO a besoin des capacités pour prévenir et agir si nécessaire en cas de troubles. Il n'y a pas d'alternative si nous voulons que la RDC réussisse dans la première transition pacifique du pouvoir dans son histoire. La MONUSCO est donc nécessaire, son rôle est essentiel », a-t-il ajouté.
François Delattre dit avoir proposé un projet de résolution visant à renouveler le mandat de la MONUSCO avec deux objectifs clés : la protection des civils et l'appui à l'accord signé le 31 décembre 2016.
« Nous avons une responsabilité collective ici et nous continuerons à faire en sorte que la MONUSCO soit plus efficace dans le cadre que j'ai rappelé », a déclaré François Delattre, se disant également préoccupé par la disparition de deux experts de l’ONU en RDC.
<a href="http://www.twitter.com/cleasN"><strong>Will Cleas Nlemvo</strong></a>