Trois semaines après sa mort, Tshisekedi toujours gardé en frigo, Bitakwira crie au sacrilège

Le ministre des relations avec le parlement Justin Bitakwira s'est dit choqué de constater que 21 jours après la mort d'Étienne Tshisekedi , que  son corps (Tshisekedi) reste toujours en frigo en attendant des discussions politiques sur le partage des postes.

«<em> Je crois qu’ils sont en train de se maudire, ma grand-mère ne me contredirait pas. Tshisekedi c’est un grand ’homme, pour moi Tshisekedi c’est un maitre. Mais quand il meurt on transforme cet homme en une marchandise politique, c’est une malédiction. Et je suis en train de dire au Rassemblement, à l’Udps, en commençant par la famille biologique de Tshisekedi, que ce qui se passe c’est un blasphème, c’est même un sacrilège. On ne peut en Afrique remplacer quelqu’un sans être enterré »</em> déclare l’autorité morale de l’Alliance pour la république et la conscience nationale (ARCN).

Ce dernier appelle à la suspension des discussions politiques, qui selon lui doivent attendre l’inhumation d’Etienne Tshisekedi.

«<em> Ils doivent arrêter et les évêques doivent aider. Le Rassemblement et l’Udps doivent laisser que Tshisekedi soit d’abord enterré avec dignité, les discussions politiques doivent attendre. Ceux qui sont en train d’échanger en produit politique un cadavre ou la dépouille du président Tshisekedi se maudissent ».</em>

Bitakwira invite Félix Tshisekedi à la hauteur et à se comporter en fils Tshisekedi, et non-dit-il en politicien face à cette situation.

<em>« Vous voyez mon père mourir, et moi en train de discuter de la politique.. ? Je suis un français…un belge ? Le malheur va se rabattre sur eux ».</em>

Le corps d’Etienne Tshisekedi décédé le 1 février 2017 à Bruxelles, est toujours gardé au frais en attendant les discussions entre la famille biologique et politique sur le lieu d’inhumation, mais aussi en attendant le début de la mise en œuvre de l’accord du 31 décembre.

Aucun compromis n'a même  été trouvé entre  ses familles politique et biologique , et le Gouvernement sur son lieu d’inhumation.

Stanys Bujakera (<a class="ProfileHeaderCard-screennameLink u-linkComplex js-nav" href="https://twitter.com/bujakeratshiams">@<span class="u-linkComplex-target">bujakeratshiams</span></a>)