Dans une lettre du 9 février 2017 dont une copie a notamment été transmise pour information au chef de l’Etat, Willy Mishiki, vice-ministre congolais de l’Energie et des Ressources hydrauliques, a fait part de ses inquiétudes quant à sa sécurité qui, selon lui, serait menacée.
Mishiki a sollicité auprès du Premier ministre Samy Badibanga une protection particulière après « des menaces de mort » dont il se dit être victime après le décès d’Etienne Tshisekedi.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><em>« (…) Je demande une protection particulière pendant le déroulement des funérailles d’Etienne Tshisekedi soit en me confiant une mission au Nord et Sud-Kivu dans le cadre de l’inspection des services de mon ministère pour ne pas donner l’impression à mes adversaires de Limete que j’aurais fui l’arrivée de la dépouille mortelle ou soit en me plaçant dans hôtel sécurisé de la ville de Kinshasa pendant ces moments de fortes tensions politiques »</em>, a écrit le vice-ministre de l’énergie dans sa lettre.</blockquote>
Willy Mishiki est soupçonné par certains militants de l’UDPS d’être impliqué dans la mort d’Etienne Tshisekedi suite à ses déclarations dans une émission télévisée où il avait dit avoir mis « sa main à couper » contre le retour du président de l’UDPS. Selon lui, ses déclarations auraient été mal interprétées.
Will Cleas Nlemvo
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