<span style="text-align: inherit;">D’après</span> un document émanant du ministère belge de la justice, Samy Badibanga serait belge. A ce sujet Franck Diongo, invite le président de la République à retirer l’ordonnance portant nomination de celui-ci à la tête de l’exécutif national. Dans une interview accordée à ACTUALITE.CD, ce député national, membre du Rassemblement politique, en appelle à la conscience patriotique de tous dans cette affaire.
<strong>D’après un document du ministère belge de la justice, Samy Badibanga serait de nationalité belge. Quelle est votre réaction ?</strong>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><em>Il est vrai que le Roi Albert II avait sanctionné la loi accordant la nationalité belge à beaucoup de gens, dont Samy Badibanga. Il est devenu belge depuis 2002. Il ne peut pas assumer les charges de premier ministre au Congo. Soit il démissionne, soit Kabila doit retirer son ordonnance. La loi doit être respectée dans sa rigueur.</em></blockquote>
<strong>Au cas où Badibanga est maintenu ?</strong>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><em>Il n’ya pas d’autre alternative que cela. Les congolais prendront leurs responsabilités parce qu’il y a des gens qui parlent de la théorie de l’occupation du pays par des étrangers qui assument les charges de l’Etat.</em></blockquote>
<strong>Quelles sont les autres démarches que vous menez en tant que député national ? </strong>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><em>Les stratégies ne se dévoilent pas. Ce n’est pas une affaire de Franck Diongo comme un individu. C’est une affaire d’Etat. Le journaliste doit prendre conscience. Chaque congolais doit défendre la patrie qui est en dangers.</em></blockquote>
<strong>Mais vous savez bien qu’il n’est pas le seul ?</strong>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><em>C’est ce que je te dis. Aujourd’hui il y a un cas de flagrance, un cas d’urgence et toutes les autres enquêtes doivent être menées pour démasquer tout . D'ailleurs l'opportunité nous a été donnéé par le député Toussait Alonga avec sa question avec débat sur la nationalité votée sous la présidence de Vital Kamehre à l'assemblée nationale en 2006.</em></blockquote>
<strong>Pourquoi le révéler seulement maintenant alors que vous avez siégé avec Badibanga depuis 5 ans à l’assemblée nationale ?</strong>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><em>C’est maintenant seulement que les révélations par rapport aux recherches et par rapport à la publication de document ont été faites. On a voulu vérifier mais il s’est révélé vrai. Mieux vaut tard que jamais.</em></blockquote>
<strong>Quel est l’intérêt politique de cette affaire ?</strong>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><em>L’intérêt politique c’est défendre la constitution et défendre le pays. C’est l’intérêt national il n’y a pas d’intérêt politique individuel. C’est le patriotisme. Le devoir de vérité nous conduit à dire ça. Pour dire la vérité il ne faut pas qu’il ait d’intérêt parce que protéger un peuple c’est informer ce peuple, donc j’ai le devoir de former et de donner la bonne information.Chacun de nous doit répondre à cette question d’interpellation : qu’avez-vous fait de votre pays quand vous avez vu que le pays était en train de descendre dans la ruine ? Qu’avez-vous fais de votre pays quand vous aviez le pouvoir?Chacun de nous doit prendre conscience pour mettre l’intérêt patriotique au-dessus de tout intérêt.</em></blockquote>
Interview réalisée par Stany Bujakera