Le gouverneur de la province du Kasaï Oriental, Ngoyi Kasanji, a affirmé qu’une dizaine d’hommes en uniformes ont été appréhendés dans le cas des enquêtes menées par les forces de l’ordre en rapport avec l’assassinat la nuit dernière de Marcel Lubala, journaliste à la RTNC, antenne provinciale du Kasaï-Oriental. Il affirme que les suspects dont un membre de sa famille adoptive seront transférés demain à l’auditorat militaire.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><span style="font-weight: 400;">“</span><i><span style="font-weight: 400;">Nous regrettons un lâche meurtre d’un compatriote, journaliste à la RTNC monsieur Marcel Lubala qui est intervenu dans des circonstances qui doivent être tracées par la justice, mais les forces de l’ordres ont mis la main sur les présumés auteurs qui sont présentement entre les mains de la police et qui seront transféré à l’auditorat militaire dès demain puisqu’il y a eu utilisation d’armes à feu. Mais il y a pas que les hommes en uniformes, il y a aussi les civiles dont une dame”.</span></i></blockquote>
<span style="font-weight: 400;">Le gouverneur explique que le meurtre serait dû à des démêlés familiaux entre la victime et une jeune dame qui fait partie de sa famille adoptive. </span><i><span style="font-weight: 400;"> </span></i>
<i><span style="font-weight: 400;">“La fille avait porté plainte auprès de la police anti-violence contre monsieur Marcel et à la veille du meurtre il devait aller y répondre. Les témoins affirment avoir entendu la voix de la dame disant: “je ne vous ai pas demandé de faire ça!”.</span></i>
<span style="font-weight: 400;">Le gouverneur condamne cet acte et présente ses condoléances à la famille professionnelle de la victime. Il s'inquiète de la monté de la criminalité dans la province et dit avoir pris des mesures adéquates pour y faire face.</span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><i><span style="font-weight: 400;">"Nous avons constaté un mouvement de criminalité depuis quelque mois à l’issu duquel nous avons pris des mesures dont le couvre-feu et ces actes avait sensiblement baissé jusqu’à 80% et réduits à la baisse, mais hélas nous regrettons et pensons redoubler d’effort”, </span></i><span style="font-weight: 400;">a dit Ngoyi kasanji qui affirme avoir autorisé une marche et un sit-in de l’Union Nationale de la Presse Congolaise (UNPC) à la mairie de Mbujimayi.</span></blockquote>
<span style="font-weight: 400;">christine Tshibuyi</span>