Lors de son dernier point de presse, aujourd’hui, comme porte-parole du gouvernement Matata, Lambert Mende a fait une restitution des échanges qu’ont eus Kabila et la délégation du Conseil de sécurité avant de faire une mise au point sur l’Arrêté sur les médias étrangers qu’il a signé le samedi dernier.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">"Le président a eu un échange très constructif avec les 15 membres du conseil de sécurité qui souhaitaient entendre son analyse de la situation. Le président a rappelé l’historique qui part de 1960. En présence d’une force onusienne que le premier chef du gouvernement démocratiquement élu a été enlevé de cette ville et amené à Elisabethville. Il a été tué. Il y avait une mission des Nations Unies. Et aujourd’hui, 56 ans après, il y a une autre situation de crise qui nécessite que les Nations unies soient là. Il y a donc un problème. Le président a souhaité que cette 13e visite soit la dernière. Il a pris tout son temps pour faire un diagnostic clair. Il a dit qu’il est un homme qui n’a jamais violé un engagement. Il souhaiterait que les membres du Conseil de sécurité puissent avoir l’esprit ouvert. Qu’ils puissent s’abstenir de prendre des positions avant d’écouter toutes les parties étant donné que la situation congolaise est très complexe (…). A partir de New York seulement, on ne peut pas avoir une idée précise. Il a dit qu’à partir de lundi il entend mettre en œuvre les dispositions de l’accord politique du 18 octobre, et vous êtes vous-même témoins de cette mise en application, aujourd’hui le gouvernement a démissionné. Cet accord n’est pas un commencement, mais une base de départ dans la construction de la solution aux problèmes que connaissent nos institutions. Il souhaite que tout le monde se joigne à cette solution. Le Président a répondu positif à la question d’un membre de la délégation qui voulait savoir si le chef de l’Etat est disponible à échanger avec le Président de l’UDPS Etienne Tshisekedi", a déclaré Lambert Mende.</blockquote>
Lambert Mende est aussi revenu sur son arrêté signé le samedi 12 novembres dernier qui restreint la liberté de diffusion des médias étrangers, en insistant qu’il n’a fait qu’appliquer la loi.
Stanys Bujakera