RDC : La délégation du Conseil de sécurité demande de lever la mesure d’interdiction de manifester

Au sortir de la rencontre avec Joseph Kabila ce samedi 12 novembre 2016, l’ambassadeur Français à l’ONU a déclaré que le Conseil de sécurité de l’ONU a également demandé de lever l’interdiction de manifester.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90"><em>« Ça nous a permis de faire passer nos messages. Nous avons rappelé que la RDC est à un moment charnière de son histoire. Nous avons souligné l’importance d’une transition pacifique. Il revient aux forces vives de maintenir le pays sur chemin de la paix (…) Le processus électoral doit pouvoir se tenir dans un climat pacifique dans un esprit de consensus qui rassemble l’ensemble des forces politiques congolaises. L’accord du 18 octobre est une étape dans ce sens. Et les discussions doivent se poursuivre dans un cadre large et inclusif afin d’atteindre un consensus large sur le calendrier électoral précis accompagné des mesures de confiance dont on a également parlé (…). Nous avons appelé les autorités congolaises à rétablir le signal de RFI et à lever l’interdiction de manifester, »</em> a dit François Delattre au micro de notre consœur de RFI Sonia Rolley. Une interview que vous pouvez écouter <a href="https://soundcloud.com/actualitecd/la-delegation-du-conseil-de-securite…;

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Au micro de Stanys Bujakera Tshiamala (ACTUALITE.CD), Lambert Mende, Ministre congolais de la communication et des médias, a également donné la position défendue par Joseph Kabila dans cet entretien.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90"><em>Les discussions ont tourné autour de la situation générale au pays. Comment la RDC compte résoudre ces défis actuellement. Le président a eu un échange très constructif avec les 15 membres du conseil de sécurité qui souhaitaient entendre son analyse de la situation. Le président a rappelé l’historique qui part de 1960. En présence d’une force onusienne que le premier chef du gouvernement démocratiquement élu a été enlevé de cette ville et amené à Elisabeth-ville. Il a été tué. Il y avait une mission des Nations Unies. Et aujourd’hui, 56 ans après, il y a une autre situation de crise qui nécessite que les Nations unies soient là. Il y a donc un problème. Le président a souhaité que cette 13e visite soit la dernière. Il a pris tout son temps pour faire un diagnostic clair. Il a dit qu’il est un homme qui n’a jamais violé un engagement. Il souhaiterait que les membres du Conseil de sécurité puissent avoir l’esprit ouvert. Qu’ils puissent s’abstenir de prendre des positions avant d’écouter toutes les parties étant donné que la situation congolaise est très complexe (…). A partir de New York seulement, on ne peut pas avoir une idée précise. Il a dit qu’à partir de lundi il entend mettre en œuvre les dispositions de l’accord politique du 18 octobre. Cet accord n’est pas un commencent, mais une base de départ dans la construction de la solution aux problèmes que connaissent nos institutions. Il souhaite que tout le monde se joigne à cette solution.</em></blockquote>
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