Le pont Kwango, jeté sur la rivière du même nom, est de nouveau sous la menace. Une de ses piles s'est affaissée, constat fait par le ministre des Infrastructures et Travaux publics lors d'une visite dans la province du Kwango. Selon son service de communication, l'entreprise chinoise CREC 7, qui y travaillait, a « stabilisé l'ouvrage, mais une reconstruction est envisagée. Des études techniques doivent être finalisées pour chercher un financement ».
Au point kilométrique 276+600 de la RN1, une érosion menaçant la route dans le camp Kikwit, dans la ville de Kenge, a été partiellement maîtrisée grâce au collecteur construit et dont le taux d'avancement est estimé à 70% par l'Office des routes, qui attend un financement complémentaire. Le ministre a instruit qu'« une cartographie complète des zones érosives le long de la RN1, en particulier dans la province du Kwilu » soit établie afin de prévenir toute éventualité.
La route de Bukangalonzo devra de nouveau être réhabilitée, après des travaux récents exécutés sur 145 km. Le ministre John Banza a « ordonné une intervention rapide ».
Pour le porte-parole du gouvernement provincial du Kwango, la réhabilitation de ces différents projets va constituer un facteur de développement pour cette région enclavée.
« Les routes apportent le développement. Les échanges commerciaux vont s'accélérer, les produits agricoles et vivriers seront évacués en grande quantité. Surtout la RN1 : quand elle est en délabrement, Kinshasa ne va pas fonctionner », a déclaré Timothée Nzundu, porte-parole du gouvernement provincial du Kwango.
Au-delà de la province du Kwango, le ministre a également visité le pont Maï-Ndombe situé dans la commune de Maluku. Selon ses équipes, « des travaux de 1,7 million de dollars sont en cours ». John Banza a également visité le chantier de Langa Langa au PK 45+400, financé par le FONER à hauteur de 1,2 million de dollars et dont le taux d'exécution est estimé à 98 %.
Jonathan Mesa