Grève à l’ISP, ISDR et ISTM Walikale : le comité inter estudiantin appelle les autorités académiques et le gouvernement congolais à résoudre cette crise qui pénalise les étudiants

ISTM Walikale
ISTM Walikale

Après le déclenchement de la grève sèche par les enseignants lundi dernier à l'ISP,  l'ISDR et l'ISTM, les étudiants, à travers le comité inter estudiantin, ne sont pas restés silencieux. A travers une lettre ouverte adressée aux autorités académiques de ces trois institutions dont ACTUALITE.CD s'est procuré une copie, les étudiants expriment leur indignation face à la situation qui a conduit à la grève du personnel scientifique, administratif et académique.

« Nous, étudiants et membres de la communauté académique de Walikale, tenons à exprimer notre indignation face à la situation actuelle qui a conduit nos enseignants à déclencher une grève. Cette action, bien que regrettable, est une réponse directe au non-paiement de leurs salaires par le gouvernement de la République Démocratique du Congo », peut-on lire dans cette lettre ouverte.

Cependant, les étudiants rappellent aux autorités académiques que cette décision a des conséquences désastreuses sur leur cursus académique.

« En effet, nous comprenons les frustrations des enseignants, mais cette grève a des conséquences désastreuses sur notre apprentissage et notre avenir. L'éducation est un droit fondamental, et sa continuité doit être prioritaire pour tous ».

Les étudiants appellent les autorités académiques et le gouvernement à privilégier le dialogue afin de trouver une solution à la crise.

« Nous croyons qu'il est essentiel de trouver des solutions alternatives qui permettent de garantir le paiement des salaires sans compromettre notre éducation. Le dialogue est la clé pour résoudre cette crise sans pénaliser les étudiants ».

Et de poursuivre,

« Nous appelons les autorités académiques à explorer toutes les voies possibles pour mettre fin à cette impasse tout en protégeant nos intérêts académiques. Nous exigeons des mesures concrètes et un engagement fort pour assurer la continuité de notre enseignement ».

Ces étudiants disent craindre la perturbation du calendrier académique suite au déclenchement de cette grève déclenchée par le personnel de ces institutions supérieures pour réclamer le payement de leurs salaires et primes institutionnelles de 5 mois, à partir du mois de janvier 2025.