Meurtre du journaliste Adonis Numbi à Lubumbashi: des suspects interpellés après une opération de bouclage menée à Matshipisha, annonce le gouverneur Kyabula

La tuerie à la machette du journaliste Patrick Adonis Numbi Banze à Lubumbashi, continue d'alimenter l'actualité dans la région du Katanga. Après le premier rendez-vous manqué entre journalistes de la ville du cuivre et le gouverneur Jacques Kyabula, les deux parties se sont retrouvées ce vendredi. Une occasion pour le chef d'exécutif provincial de se prononcer sur la situation de l'assassinat du journaliste. Il a affirmé que les enquêtes se poursuivent pour retrouver les bourreaux. Déjà, dit-il, une opération, en deux temps, de bouclage a abouti à l'interpellation de quelques suspects. Cette opération va se poursuivre, selon le gouverneur Kyabula. 

"Déjà dans le quartier où on a trouvé le corps d'Adonis, on a mené une opération avant-hier et hier, une opération de bouclage, il y a des suspects qui m'ont été présentés", précise à la presse locale le gouverneur Kyabula, avec à ses côtés le chef de la police dans le Haut-Katanga, Dieudonné Ondimba Okito. 

Face à la recrudescence de l'insécurité dans les grandes villes du Haut-Katanga, le gouverneur Jacques Kyabula Katwe a indiqué ce qui suit:

"À un certain moment, on a maîtrisé l'insécurité. Mais avec la saison de pluie, les jeunes qui étaient dans des carrières minières ne savent plus vaquer à leurs occupations, ils remontent au centre-ville. Ce déséquilibre crée l'insécurité, et c'est depuis décembre jusqu'à ces jours que ces cas de criminalité sont en hausse".

L'autre source d'insécurité dans les villes du Haut-Katanga, poursuit-il devant la presse de Lubumbashi, c'est la justice qui n'aide pas avec la libération régulière des bandits arrêtés et se retrouvent dans la cité quelques jours plus tard. 

Patrick Adonis Numbi, directeur général de la télévision Pamoja Canal, a été tué dans la nuit du mardi à Matshipisha, dans la ville de Lubumbashi. Des voix se sont élevées pour réclamer justice pour ce professionnel de la presse.

José Mukendi