Au cours du mois de novembre, les groupes armés ont été responsables de 69 % des 26 cas de violations sexuelles liées aux conflits, ayant fait 41 victimes adultes. Cela représente une augmentation de 7 % par rapport au mois précédent, où 13 incidents avaient été recensés, touchant 48 victimes. C'est ce qu'affirme le Bureau Conjoint des Nations Unies pour les Droits de l'Homme (BCNUDH), qui attribue 30 % des victimes aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).
« Les groupes armés sont impliqués dans 69 % des cas. Le M23 a commis le plus grand nombre de violations, faisant 11 victimes, suivi par le FRPI (sept victimes), la CODECO (cinq victimes), les ADF (trois victimes), ainsi que le groupe Maï-Maï de la Coalition Nationale pour la Souveraineté du Congo (CNPSC) et la faction Kabala, ayant fait trois victimes chacune », précise le rapport du BCNUDH.
Samyr Lukombo