Le Ministère du Genre, Famille et Enfant a procédé le jeudi 28 novembre, à la cérémonie de remise officielle du nouveau bâtiment abritant le Centre Intégré des Services Multi sectoriels (CISM) au Centre Féminin Marie Antoinette (CFMA) de la commune de Limete à Kinshasa.
Cette œuvre a été réalisée dans le cadre du projet : « prévention et réponse holistique aux violences basées sur le genre pour la consolidation de la paix dans les régions affectées par les conflits en RDC (2021-2026) », en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement et le Fonds des Nations Unies pour la population UNFPA avec l’appui financier de la KOICA et de la Banque mondiale.
Endommagé par les pluies diluviennes qui se sont abattues en février 2021, le centre intégré des services multi sectoriels est réhabilité et équipé grâce à l'intervention des partenaires techniques et financiers.
La Directrice générale du CFMA a remercié le gouvernement congolais à travers la Ministre du genre, famille et enfant pour tous les efforts de lutte contre les violences Basées sur le Genre et promouvoir le bien être de la femme en RDC.
“En cette période où nous célébrons les 16 jours d'activisme contre les violences faites à la femme, la remise officielle de ce bâtiment marque un symbole fort et un message de l'encouragement ferme des peuples coréens et congolais à investir dans des actions durables visant la lutte contre les violences faites à la femme et à la jeune fille congolaise sous toutes ses formes”, a-t-elle indiqué.
Mireille Ikoli, spécialiste VBG et coordonnatrice du projet d’équité de renforcement du système éducatif à l’UNFPA, a à son tour souligné l’importance de la coopération qui s’est installée entre cette agence des Nations Unies et le gouvernement congolais dans la mise en place des centres intégrés des services multi sectoriels.
La Secrétaire générale au ministère du genre, Esther Kamwanya, représentant la ministre Léonnie Kandolo, a fait savoir que les violences basées sur le Genre représentent (VBG) un obstacle majeur à la participation des femmes à la vie sociale et économique en RDC. “La lutte contre ces violences reste un défi de taille, et l'accès des survivants à une prise en charge holistique de qualité demeure un autre défi à relever”, a-t-elle souligné.
Prisca Lokale