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Kamerhe approuve le cahier des charges de la commission ad-hoc chargée notamment d'étudier et de faire des propositions sur les problèmes d’insalubrité et des embouteillages à Kinshasa
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Trafic sur le boulevard du 30 juin à Kinshasa
- Société
- Vendredi 22 novembre 2024 - 06:54
Instituée à la suite de la motion d’information du député national Matata Ponyo, la commission ad hoc chargée d'étudier et de faire des propositions sur l’éradication de l’insalubrité, des constructions anarchiques et des embouteillages dans la ville de Kinshasa est déjà à l'œuvre depuis la plénière du jeudi 7 novembre dernier. Cette commission présidée par l'ancien premier ministre Matata Ponyo, a échangé mardi 19 avec le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe pour lui présenter son cahier des charges afin de lui permettre de décider sur les termes de référence qui vont conduire leur mission.
"La ville de Kinshasa vit ces trois phénomènes de manière cruciale pour le moment, il est donc question que des facteurs causaux, des conséquences tout comme des propositions des solutions à court, moyen et long termes soient formulées afin que l'honorable président de l'Assemblée nationale puisse transmettre les recommandations de cette commission au pouvoir exécutif", a dit Matata Ponyo.
M. Kamerhe a approuvé ce cahier des charges de la commission en y apportant ses ajouts et a appelé les membres de la commission à travailler avec la ville de Kinshasa et l’Assemblée provinciale de Kinshasa pour des résultats bien avant la fin de cette session.
Il sied de signaler que les députés nationaux membres de la commission Environnement, Tourisme, Ressources Naturelles et Développement Durable et commission Aménagement du Territoire font également partie de cette commission ad-hoc.
Cette initiative de l'Assemblée nationale intervient au moment où le gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki, multiplie les initiatives pour rendre propre la ville, mais les résultats ne sont pas toujours visibles. La ville-province de Kinshasa fait face à de nombreux déchets plastiques, des sachets d’emballage, etc. En cas de fortes pluies, les cours d’eau en sont remplis, causant des dégâts humains et matériels énormes dans la ville.
Clément MUAMBA
