À l'issue de la cinquième réunion ministérielle entre la RDC et le Rwanda la nuit du 12 au 13 octobre à Luanda, la ministre d'État congolaise, Thérèse Kayikwamba Wagner, a précisé ce jeudi 17 octobre qu'aucun accord n'avait encore été conclu.
« Ce qui est important à retenir, c'est que les deux parties ont fait un progrès important dans la reconnaissance mutuelle des griefs. Mais il est encore trop tôt pour parler d'un accord », a déclaré la ministre des Affaires étrangères. Elle a insisté sur le fait que le processus de paix est en cours, mais qu’il reste de nombreux obstacles à surmonter. « Nous avançons par étapes, et nous devons nous assurer que la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC soient respectées », a-t-elle ajouté.
Mme Kayikwamba Wagner a souligné l'importance de la progression réalisée dans les discussions : « Nous ne sommes pas encore au niveau de la signature d'un accord, mais nous franchissons des étapes essentielles. Ce sont des petits pas qui nous mèneront vers la signature d'un accord. Pour l'instant, chaque étape du processus est cruciale, et nous avançons pas à pas. »
Selon la ministre, le dialogue entre la RDC et le Rwanda doit respecter le droit international et se conformer aux principes de la Charte des Nations Unies. « Nous sommes un État souverain, membre des Nations Unies, et notre droit à l’intégrité territoriale doit être respecté », a-t-elle affirmé, précisant que la RDC ne signerait pas d'accord à la hâte ni en secret.
Les ministres ont mandaté la facilitation angolaise pour préparer un « Concept des opérations » (Conops), un document stratégique qui fixera les modalités de mise en œuvre du plan harmonisé convenu. Ce document doit être finalisé d’ici au 26 octobre avec les contributions des deux parties.
Pour l'instant, Mme Kayikwamba Wagner a réitéré que, bien que des avancées aient été faites, aucun accord n’était imminent. « Ce sont des petits pas qui nous mèneront vers un accord, mais il est encore trop tôt pour en parler », a-t-elle conclu.
Clément Muamba