RDC: pour Deo Bizibu, Kabuya n’a pas qualité d’engager l’UDPS et sa position sur la révision constitutionnelle est prise comme député ou simple citoyen

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Deogracias Bizibu

Deogratias Bizibu, secrétaire général intérimaire de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS Tshisekedi ) désigné par la Convention démocratique du parti (CDP), a tenu, ce dimanche 13 octobre, un meeting au Terrain Okal Dans la commune de Lingwala au cours duquel il  s’est exprimé sur la circulaire d’Augustin Kabuya, président ai de l’UDPS-Tshisekedi qu’il considère sans qualité, relative à la sensibilisation sur la révision constitutionnelle.

Pour lui, le parti présidentiel ne s’est pas encore prononcé sur la question.  Les consultations seront lancées et le parti d’Etienne Tshisekedi annoncera sa position.

« Il n'a pas qualité d'engager l'UDPS. Le temps où quelqu'un pouvait se réveiller et décider au nom de l'UDPS est révolu. Il s'est exprimé en tant que député national et il en a le droit », a-t-il déclaré.

Il rappelle l’importance d’une communication sur une question aussi importante et la nécessité d’une position concertée.

« Avant de décider quoi que ce soit, nous devons nous mettre autour d'une table pour discuter. Notre parti, c'est l'UDPS/Tshisekedi et nous avons notre autorité de référence, Félix Tshisekedi. Mais comment pouvons-nous décider ainsi sans demander son avis ? Pour qu'une telle démarche soit prise au sein de l'UDPS, nous devons réunir les organes et structures du parti, notamment la présidence du parti, la CDP et la CEP, etc. La haute autorité de référence du parti, Félix Tshisekedi, qui est le président du parti empêché, doit également être consultée. Après cette concertation, nous allons annoncer la position de l'UDPS », précise-t-il.

Augustin Kabuya a publié , le 11 octobre dernier, une circulaire dans laquelle il lance  campagne de sensibilisation pour la révision Constitutionnelle.

Pour lui, l’actuelle loi fondamentale a démontré ses limites et mérite d’être révisée. Il rappelle, dans le même document  que cette démarche rentre dans le cadre de l’exécution du testament du feu Étienne Tshisekedi qui avait prévu réviser la constitution une fois que son parti accédera au pouvoir.