C’est en Octobre 2023, que le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi avait procédé à Fleuve Congo Hôtel , à l’ouverture solennelle d’une nouvelle année couplée avec la clôture de l’année scolaire 2022-2023, qui a produit 100 administrateurs civils, déjà affectés dans les administrations publiques Congolaises.
Dès lors, bien que le processus de recrutement de la neuvième promotion soit arrivé à sa fin, les 100 nouveaux élèves de l’ENA n’ont toujours pas débuté les cours en salle, faute des moyens.
Ils sont butés au problème des moyens dont cette école ne dispose pas.
Il s’agit notamment de frais d’installation des élèves venant des provinces, la bourse de vie du premier mois à l’ENA, la prise en charge de la première activité contraignante de la Tradition des ENA,(l’organisation d’une retraite d’intégration ) ainsi que les frais de fonctionnement de l’ENA, une école d’administration par excellence au pays et dont le dernier paiement date du mois de juillet 2023.
Le ministère des finances orchestrait cette situation ?
« Il n’y a aucun blocage.Habituez-vous à une gestion saine des finances publiques basée sur la programmation des dépenses à travers un plan de trésorerie du secteur public. Nous devons tout faire pour préserver la stabilité du cadre macroéconomique. Ce dossier sera payé », peut-on lire dans une réaction du ministre des finances à ce sujet sur la page de communication officielle de son ministère.
D’aucun s’interroge sur le pourquoi de ce dossier qui mettrait en péril tout un établissement public.
Les futurs administrateurs civils impuissants face à la décision du ministère des finances, se courbent à la décision du ministre mais s’interrogent à quand ce dossier sera payé alors qu’une année risque d’être déclarée blanche.
L’intervention personnelle du chef de l’État, garant du bon fonctionnement des institutions serait très attendue pour que cette situation qui risque de ternir l’image du pays soit décanter.
Pour rappel, des sources renseignent que cette situation serait l’une des conséquences de la suspension abusive dont a été victime le Directeur Général. Une suspension durant 5 mois qui a causé un dysfonctionnement de l’École sans Maître à bord.