Le commissaire provincial de la PNC dans la Tshopo, François Kabeya, a annoncé, ce dimanche 22 septembre, le cantonnement des policiers accusés d'être à l'origine des bavures pendant les patrouilles à Kisangani.
Ces policiers sont communément appelés « Uwa Uwa ». Ils appartiennent à l'escadron de la légion nationale d'intervention. Leurs dérapages lors des patrouilles diurnes coûtent cher aux Boyomais. Dans la commune de Kabondo par exemple, ils dépouillent les passants à partir de 19h, heure locale.
Le commère dictionnaire adjoint, François Kabeya, reconnaissant la présence des brebis galeuses au sein de la PNC, restreint désormais leurs mouvements dans la ville. « Ces policiers ne sont pas des électrons libres », a-t-il dit, avant d'annoncer un confinement.
« Tous les policiers de l'unité accusés de bavures seront désormais confinés dans leur camp, interdits de se déplacer en tenue et en possession d'armes en ville, sauf autorisation expresse », a-t-il annoncé.
Il n'a pas précisé la date de l'entrée en vigueur de cette mesure restrictive. Toutefois, le lieu choisi pour accueillir ces policiers « Uwa Uwa », c'est le camp Kapalata. « Ils resteront au camp en attendant qu'ils soient recyclés, remis à niveau », a ajouté le chef de l police dans la province de la PNC Tshopo.
Autre mesure: les "Uwa Uwa" ne participeront plus aux opérations nocturnes de la police, notamment aux patrouilles. Un soulagement pour les Boyomais qui regagnent leurs domiciles tardivement. Des extorsions et des arrestations arbitraires sont signalés chaque nuit à Kisangani. Les policiers débutent les patrouilles à 19h.
Gaston MUKENDI, à Kisangani