Kinshasa: le personnel féminin militaire outillé sur les droits à la santé sexuelle et reproductive

Photo/ droits tiers
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L’organisation internationale non gouvernementale Ipas, en collaboration avec les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) a organisé une formation le 17 septembre à l’intention du personnel féminin militaire basé au camp Kokolo. 

Cette initiative avait pour objectif de renforcer les connaissances des femmes en uniforme sur leurs droits sexuels et reproductifs, et les outiller pour prévenir les violences sexuelles et les grossesses non désirées.


L’atelier qui s’est déroulé dans un climat convivial, a été marqué par la présence de la générale-major Sheshi Mayo Justine, point focal genre des FARDC. Dans son discours d’ouverture, la générale a souligné l’importance de cette formation, saluant l’engagement du Président de la République en faveur de la promotion des droits des femmes. Elle a également exprimé sa gratitude envers Ipas pour son soutien indéfectible.


Le docteur Mboma Michael , représentant circonstanciel d’Ipas RDC, a rappelé que les droits sexuels et reproductifs sont des droits fondamentaux qui ont trop souvent été bafoués. Il a insisté sur le fait que les femmes ne sont pas des objets, mais des êtres humains à part entière, dotées de droits et de devoirs. Le protocole de Maputo, a-t-il soulevé, offre un cadre juridique important pour la protection de ces droits, notamment en matière d’avortement sécurisé dans certaines circonstances.

Les participantes à cette formation ont exprimé leur satisfaction. Le major Kwetu Jeanne, a déclaré qu’elle avait beaucoup appris sur les questions de santé sexuelle et reproductive. « Avant, je n’avais pas connaissance de l’avortement sécurisé, ni des conditions dans lesquelles il peut être pratiqué », a-t-elle confié.

Cette activité entre dans les objectifs d’Ipas et marque un pas important vers l’amélioration de la condition des femmes militaires en RDC. En leur donnant les moyens de défendre leurs droits, Ipas espère contribuer à la construction d’une société plus juste et égalitaire.


Nancy Clémence Tshimueneka