Haut-Katanga : le syndicat des écoles catholiques et protestantes boycotte la rentrée scolaire

Ph/actualite.cd

En assemblée générale, la synergie du syndicat national des écoles conventionnées et privées catholiques (Synecat), celui  des écoles protestantes, a annoncé ce dimanche, à Lubumbashi, son mouvement de grève illimité à partir de ce mardi dans le Haut-Katanga. 

Ces enseignants catholiques et protestants du Haut-Katanga justifient leur décision par la non prise en compte de leurs revendications par le gouvernement congolais.

"Nous, enseignants des écoles conventionnées catholiques et protestantes, réunis en Assemblée générale ce dimanche 01 septembre 2024 pour passer en revue la situation des enseignants. Après échange, constatons avec amertume le manque de respect de la part du gouvernement à l'endroit des enseignants parce-que, de tous les accords signés entre le gouvernement et le banc Syndical, les réalisations sont minimum et insignifiantes", notent ces deux syndicats, à savoir celui des écoles catholiques ainsi que celui des écoles protestantes du Haut-Katanga.

Cette mesure qui entre en vigueur ce mardi, un jour après la reprise des cours, voudrait, selon l'esprit de cette déclaration, pousser le gouvernement à chercher un financement extrabudgétaire.

"La suspension des activités pour l'année scolaire 2024-2025 à partir de ce mardi 03 septembre 2024 sur toute l'étendue de la province du Haut-Katanga jusqu'au paiement de la première tranche ainsi convenue avec le gouvernement. Exigeons du gouvernement de chercher le financement extrabudgétaire pour améliorer les conditions de vie des enseignants de l'école primaire, l'accompagnement des enseignants de l'école primaire par ceux du secondaire selon notre convention et restons ouvert pour toute négociation", ont-ils ajouté.

Bien avant, le syndicat des écoles publiques (SYECO), a lancé, vendredi dernier à Kinshasa, une grève générale au pays. Tout en restant ouvert, le Syeco conditionne la reprise des cours dans le secteur public en RDC par le paiement d'au moins 500 dollars américains à chaque enseignant, y compris le respect des différents accords conclus dont celui de Bibwa.

José Mukendi, à Lubumbashi