Le vice-premier ministre chargé de l'Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo, a reçu, lundi 5 juillet 2024 à Kinshasa, une délégation de l'agence japonaise Jica. Lors de cette rencontre dans son bureau de travail, ils ont échangé sur la coopération entre la RDC et le Japon, qui aboutira "très bientôt" à la construction d'une école de la Police Nationale Congolaise, ainsi que d'un commissariat pour la police de proximité dans la ville de Kalemie, en province du Tanganyika, a appris ACTUALITÉ.CD d'une dépêche du ministère de l'Intérieur.
"Nous sommes les membres du groupe parlementaire d'amitié Japon-Union Africaine, dont l'objectif est de développer les relations entre le Japon et les pays africains, notamment votre pays, qui est considéré comme un partenaire important pour nous. Nous avons abordé plusieurs sujets, dont celui concernant la coopération policière entre le Japon et votre pays, qui se poursuit depuis 2004. Le ministre a exprimé son souhait de notre intervention et soutien, notamment pour le maintien de la paix après le retrait des troupes de la Monusco. Le commissaire nous a également expliqué les besoins de votre pays, à savoir la formation et les équipements", a déclaré devant la presse MAKIHARA Hideki, député et secrétaire général du groupe parlementaire d’amitié Japon-Union Africaine.
De son côté, Jacquemain Shabani a salué ce partenariat et exprimé le souhait de poursuivre la coopération entre le Japon et la RDC pour la réforme et la promotion de la Police Nationale Congolaise (PNC).
Il convient de rappeler que la coopération entre le Japon et la République Démocratique du Congo existe depuis 2004. Elle s'inscrit dans le cadre de l'appui logistique et du renforcement de la PNC à travers la mise en place d'infrastructures modernes et la formation des policiers en vue de sa réforme, par le biais de la Jica. Présente depuis 20 ans en RDC, cette dernière a formé 20 000 policiers et construit un centre sportif de judo pour la PNC, évalué à hauteur de 13 millions de dollars américains.
Samyr LUKOMBO