Une personne a été tuée par balle et deux autres grièvement blessées lors d’une fusillade survenue ce vendredi 22 septembre dans le village de Miriki, situé en territoire de Lubero. Le drame est attribué à un milicien maï maï du groupe Forces patriotiques populaires, Armées du peuple (FPP-AP), des miliciens très actifs dans la zone.
Selon la société civile locale, les victimes étaient dans leur parcelle lorsqu’elles ont vu surgir un milicien armé. « Après une dispute, le responsable de la famille a été tué sur le champ. Dans la foulée, la femme et un enfant ont été aussi touchés par balles », explique à ACTUALITÉ.CD Alphonse Nzira, président de la société civile de Miriki.
La tension est vive dans la cité, les activités sont paralysées. Les victimes viennent d’être dépêchées dans les structures sanitaires de la place pour les soins.
C’est l’anarchie qui persiste dans plusieurs villages et localités du territoire de Lubero, pour ne citer que cette entité, du Nord-Kivu où des miliciens font la loi, malgré l’état de siège en vigueur depuis bientôt deux ans. Cette mesure exceptionnelle a été décrétée par le Chef de l’Etat en vue de combattre les groupes armés locaux et étrangers au Nord-Kivu et en Ituri, deux provinces secouées par les violences armées.
Mais, le résultat n’est pas senti sur le terrain même si l’armée a le contrôle des opérations et de l’administration dans ces deux provinces. Dans certaines zones, la situation s’est davantage aggravée avec la naissance d'autres milices.
A l’ouest de la cité de Lubero par exemple est né un groupé armé “le Volcan” dont le leader porte le même nom. Ce dernier a affronté lundi 27 mars la milice Forces patriotiques populaires, Armée du peuple (FPP-AP) dirigée par Kabido, un autre chef milicien qui dit défendre la région contre l’ennemi de la RDC.
Yassin Kombi