Gratuité de l’accouchement en RDC : 42 millions USD disponibles pour la ville de Kinshasa

Photo d'illustration
Roger Kamba, ministre de la santé

Le ministre de la santé, le Docteur Roger Kamba, a tenu une conférence de presse ce mercredi 6 septembre au cours de laquelle il a abordé la gratuité de l'accouchement dans le cadre de la couverture de santé universelle en RDC. La grande annonce est que 42 millions de dollars américains sont déjà disponibles pour la ville de Kinshasa cette année, et une prévision de 200 millions USD pour le reste des provinces (25).

"C'est un challenge énorme de mettre en place un système de subvention des soins de santé pour le point le plus important des indicateurs de la santé dans notre pays, la mortalité de la mère et de l'enfant à la naissance. Le choix est basé sur le constat que la RDC est le dernier pays au monde en termes de mortalité de la mère et de l'enfant. Nous avons su calculer combien ça allait coûter, si nous devions l'étendre dans tout le pays. Pour Kinshasa, nous sommes arrivés à 42 millions USD et pour toute la République nous sommes à 200 millions USD. Les 42 millions USD pour Kinshasa sont déjà disponibles dans la caisse, et 200 millions sont dans les prévisions budgétaires de 2024. À côté de cela, la banque mondiale nous a appuyés avec 73 millions USD. C'est ainsi que nous commençons cette année", a déclaré le ministre de la santé, Roger Kamba.

C'est depuis ce mardi 5 septembre que Félix Tshisekedi a officialisé la gratuité de l’accouchement à Kinshasa. Le Chef de l'Etat a présidé personnellement cette cérémonie à l'hôpital militaire camp Colonel Tshatshi. Il s'agit du premier paquet des soins de la mise en œuvre de la couverture de santé universelle prévue dans les axes 49 et 50 du programme du gouvernement.

Plusieurs établissements publics ont été créés pour accompagner la gratuité de l'accouchement tels que : l’Autorité de régulation et de contrôle de la couverture santé universelle (ARCCSU) ; le Fonds de solidarité de la santé (FSS) ; le Fonds de promotion de la santé (FPS) ; l’Agence nationale d’ingénierie clinique et du numérique de la santé (ANICNS).

Ivan Kasongo