La police dément avoir constaté la présence des militaires dans la vieille bâtisse en ruines appartenant à Moïse Katumbi à Kananga. C’est ce qui ressort des propos d’une source policière qui a requis l’anonymat.
« Lorsque nous avons été alertés par ceux qui occupent cette propriété, nous avons appelé la hiérarchie pour vérifier s'il y avait une action officielle initiée par les autorités contre les biens de Moïse Katumbi à Kananga. La hiérarchie nous a dit qu'aucune action n'était en cours contre cette propriété et l'ordre nous a été donné d'y arriver et d'arrêter si possible toute personne qui serait en train de troubler la quiétude des occupants », indique ce responsable de la police.
Et d'ajouter :
« Nous étions presque 30 éléments. En arrivant, nous n'avons rien constaté ni trace des bottes des militaires ni quelconque présence suspecte. Tout ce que nous avons mis dans notre rapport, c'est seulement ce que les occupants nous ont rapportés »
La même source explique :
« De deux choses, l'une, soit les occupants voulaient dérober la voiture qui est en panne derrière car ils disent qu'ils ont vu un bidon d'essence, soit des voleurs voulaient voler la voiture », dit-elle.
De son côté, le gouvernement provincial, par la bouche du ministre de l'intérieur, se dit surpris de toutes les rumeurs qui inondent la toile :
« D'abord c'est vous qui m'apprenez que Moïse Katumbi a une résidence ici à Kananga. A notre niveau, il n'y a rien contre la propriété de Katumbi s'il en existe une ou plusieurs dans la province », explique à ACTUALITE.CD, Antoine Kalulambi, ministre provincial de l'intérieur et promet de se rendre sur le lieu pour s'enquérir de la situation.
Selon Joseph-Guélord Beya, membre du parti de Katumbi et qui habite dans cette propriété, huit hommes armés vêtus des tenues des Fardc avaient encerclé la maison la nuit dernière et ont pris fuite à l'arrivée de la police abandonnant un bidon d'essence.
Sosthène Kambidi, à Kananga