Du 13 au 23 mars, les jeunes de la blogosphère de Goma (Blogoma) ont sensibilisé les internautes à propos des violences basées sur le genre. La sensibilisation était principalement axée sur les femmes , qui en sont "les principales victimes."
Des messages postés notamment sur Facebook et Twitter par ces jeunes de Goma ont donné aux femmes des stratégies pour prévenir les violences basées sur le genre en ligne.
Certains hommes commencent à comprendre l’importance de cette campagne , renseigne Lyliane safi Sharanguza , l’une des personnes ayant initié la campagne.
"Les femmes se sont sentis concernées par cette thématique. Plusieurs d'entre elles viennent de prendre la résolution de lutter et ne pas abandonner comme ce fut le cas pour plusieurs par le passé. Au début, les hommes se sont sentis visés mais à la longue ils ont compris que parmi il y a aussi des victimes. Cette thématique est arrivée au bon moment et il fallait rectifier le tir. Nous sommes fiers de voir que les femmes et les hommes peuvent dorénavant prévenir et affronter les VBG en ligne. Nous comptons mettre en place une structure de renforcement des capacités pour les femmes en sécurité numérique. Ladite structure sera également dédiée à l’éducation numérique pour permettre d’éviter les dérapages de certains internautes et d’en être victime."
La campagne 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre se déroule tous les ans au mois de novembre lors la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes et se termine le 10 décembre, jour de la commémoration de la Journée internationale des droits de l'Homme. A cette occasion, plusieurs organisations féministes en profite pour informer sur les conséquences de la violence dont la femme est victime en ligne et dans la société.
Yvonne Kapinga , à Goma