Répondant à l'instruction du président de la République donnée lors de la réunion du conseil des ministres du 6 mai dernier ,le vice-premier ministre, ministre de l'intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières Daniel Aselo Okito a fait le point sur la stratégie du gouvernement pour régler de manière durable la problématique des embouteillages dans la ville province de Kinshasa.
Plusieurs solutions sont en vue.
« Parmi les causes endogènes des embouteillages attachés au comportement des usagers de la route. Il a évoqué le non respect et l'ignorance du code de la route entraînant l'indiscipline dans la circulation routière, les tracasseries par les policiers de la circulation routière et les agents de contrôle du gouvernement provincial, l'état de délabrement avancé de la chaussée, le mauvais état de la voirie et l'insuffisance des routes principales et secondaires comme parmi les causes exogènes de ce phénomène », rapporte le compte rendu de la réunion fait par Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement vendredi 13 mai 2022.
Afin de pallier aux difficultés de la mobilité et assurer la fluidité de trafic à Kinshasa, le ministre des transports, a préconisé quelques mesures.
« Le désengorgement de 22 points noirs de trafic identifiés à travers la ville ; l'aménagement des carrefours, espace de stationnement, signalisations routières; la régularisation et l'inspection de la circulation notamment en modernisant le registre des véhicules par l'enregistrement électronique en produisant le nouveau permis de conduire avec puce et en équipant la police des portiques mobiles; la coordination de la prévention de la sécurité routière; la relance du train urbain dans les différents tronçons ; l'encadrement du phénomène moto taxis et ses corollaires; le soutien des projets innovants tels que métro aérien; le transport urbain sur le fleuve de Kinshasa et à Maluku », ajoute le compte rendu de la réunion.
Un travail de sensibilisation devra aussi accompagner toutes ces mesures pour s'assurer du respect strict du code de la route et des agents de l'ordre commis à la régulation de la circulation routière. Interpellant le gouvernement par rapport à cette question, le Chef de l'État Félix Tshisekedi n'avait pas exclu la possibilité de recourir à la Police militaire pour réguler les grandes artères de la ville province de Kinshasa.
Clément MUAMBA