Koffi Olomide : « je me dois de me comporter beaucoup plus dignement que je ne le faisais en tant qu'ambassadeur de la culture de la RDC »

Koffi Olomide reçu par Félix Tshisekedi
Koffi Olomide reçu par Félix Tshisekedi

L’artiste musicien congolais Koffi Olomidé a rencontré le président de la République Félix Tshisekedi. Le patron de l’orchestre Quartier latin international dit venir exprimer sa gratitude après qu’il a été fait ambassadeur de la culture congolaise et reçu par la même occasion un passeport diplomatique pour l’exercice de sa mission.

Au sortir de cette audience lui accordée, M. Olomide s’est dit conscient de sa tâche. Il a notamment promis de se comporter beaucoup plus dignement comme il ne l’a fait auparavant.

« J'ai eu la chance et l'honneur d’être reçu par le premier des Congolais, qui a bien voulu m'octroyer le passeport diplomatique au titre d'ambassadeur de la culture du Congo. Et c’est pour ça que je suis venu lui dire merci au fond du cœur. Je me sens indue de la responsabilité d'être correct et de me comporter beaucoup plus dignement que je ne le faisais en tant qu'ambassadeur de la culture », a-t-il déclaré à la presse.

Il a également émis le vœu de consulter des personnes plus outillées que lui dans l’exercice de cette fonction d’ambassadeur afin de tirer profit de leur expérience qui lui permettra de bien jouer son rôle.

« Pour le reste, je suis un bébé ambassadeur. Donc je veux demander aux experts en la matière d'accepter de me rencontrer pour que je m'imprègne de la valeur d'un ambassadeur digne de ce nom. J’ai ma petite idée mais je suis un profane en la matière et pour cesser de l’être, je me ferai la violence pour rencontrer les experts pour bien exercer ce rôle d’ambassadeur de la culture dans notre pays », a-t-il ajouté.

Il sied de rappeler qu’avant Koffi Olomide, deux autres artistes musiciens ont été aussi faits ambassadeurs de la culture congolaise pour notamment faire la promotion de la rumba congolaise récemment inscrite sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Les deux, à savoir : Maître Gim’s et son frère Dadju, avaient aussi reçu leurs passeports diplomatiques.

Lévi Bonkono