Dans un communiqué publié ce lundi 26 juillet, l’Eglise du Christ au Congo (ECC), dit avoir suivi avec attention les diverses opinions à la suite du récent communiqué des confessions religieuses appelant notamment à l’inauguration d’une nouvelle ère des élections mieux organisées pour l’alternance démocratique en 2023. C’est le point 5 de la déclaration.
Pour l’ECC, par le concept “alternance démocratique”, il faut comprendre une haute culture patriotique, « qui ne devrait pas troubler les esprits comme c'est le cas aujourd'hui ». Elle rappelle aussi qu’il n'existe pas de violation de constitution par l'usage du terme "Alternance ".
Et de poursuivre :
« Même dans l'hypothèse du renouvellement du mandat d'un Chef de l'Etat en fonction, l'alternance démocratique demeure une nécessité lui permettant de renouveler la majorité parlementaire. Il peut améliorer les mécanismes de la réalisation de son mandat », ajoute ce communiqué signé par le révérend Eric Nsenga, porte-parole de l’ECC.
Vendredi 23 juillet, les membres de la plateforme des confessions religieuses étaient en plénière pour lancer le processus de désignation de futurs animateurs de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Pour eux, ce nouveau cycle électoral doit corriger les erreurs du passé : « il faut obligatoirement inaugurer une nouvelle ère des élections mieux organisées pour l’alternance démocratique en 2023 », avait déclaré l’abbé Donatien N’shole, secrétaire général de Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) au nom des confessions religieuses.
Cependant, pour d’aucuns dans la classe politique, en déclarant vouloir une alternance démocratique en 2023, les confessions religieuses ont pris position et se seraient liées du côté de l’opposition.
Japhet Toko