RDC : « Etienne Tshisekedi avait un réflexe, il était une icône et une célébrité politique à la fois nationale et internationale », souligne le gouverneur ai du Maniema

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Une messe de Requiem a été dite ce lundi à Kindu dans la paroisse saint Esprit en mémoire d’Étienne Tshisekedi décédé à Bruxelles le 1er février 2017. Plusieurs personnalités provinciales du Maniema ont pris part à cette messe, parmi lesquelles les autorités de la province, les députés provinciaux et les agents des services étatiques et para-étatiques.

Au cours de cette célébration, le Gouverneur ad intérim, Jean-Pierre Amadi a fait savoir qu'Etienne Tshisekedi était un homme de constance dans la politique congolaise.

« Etienne Tshisekedi avait un réflexe, il était une icône et une célébrité politique à la fois nationale et internationale », a-t-il dit.

Un point de vue partagé par le député Bushiri Makola.

« Étienne Tshisekedi disait non et cela restait non. Si oui, cela restait oui », a lâché l’élu de Kailo.

Une courte biographie de l'ancien président de l'UDPS a été lue en faveur de l'assistance.

Contexte

Étienne Tshisekedi wa Mulumba, né à Luluabourg (devenu Kananga), le 14 décembre 1932, est mort le 1er février 2017 à Bruxelles.

Docteur en droit à l'Université Lovanium de Léopoldville (aujourd'hui Kinshasa) en 1961, membre du collège des Commissaires généraux mis en place par Joseph-Désiré Mobutu à la suite d’un coup d’Etat, ancien ministre de l'Intérieur et ancien Premier ministre, Etienne Tshisekedi a traversé l’histoire politique de la RDC, de l’indépendance à Joseph Kabila.

Président de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), il s’est opposé successivement à Joseph-Désiré Mobutu, à Laurent-Désiré Kabila et à Joseph Kabila. Il a participé à la présidentielle de 2011 à l’issue de laquelle Joseph Kabila a été vainqueur. Autoproclamé président légitime, il avait alors prêté serment chez lui, à Limete.

Son fils, Félix-Antoine Tshilombo Tshisekedi, lui succède d’abord à la tête du parti avant de remporter la présidentielle de 2018, selon les résultats proclamés par la CENI et validés par la Cour Constitutionnelle.

Chadrack Londe, à Kindu