Kinshasa : les femmes de l’UNC exigent des excuses publiques de Kisombe Totshumany aux autorités du parti

Kinshasa : les femmes de l’UNC exigent des excuses publiques de Kisombe Totshumany aux autorités du parti

La Fédération des femmes de l’Union pour la Nation Congolaise de la ville de Kinshasa a exprimé son mécontentement à l’endroit du porte-parole Kisombe Tothsumany, suspendu récemment pour « indiscipline notoire ».  A travers un communiqué parvenu au Desk Femme de Actualite.cd, elles évoquent la situation actuelle au sein de leur parti en sept points et en appelle à des excuses publiques dudit porte-parole. 


Pour les membres de cette fédération, les propos, qu’elles condamnent avec la dernière énergie, tenus par Kisombe Totshumany en date du 20 septembre, sont « discourtois, désobligeants et caractérisés par le m’as-tu-visme et l’immaturité politique ». Ces propos sont également « de nature à semer la division et troubler la quiétude du parti » dit le communiqué. 

Les femmes exigent à Kisombe Totshumany de présenter des excuses publiques aux autorités du parti, faute de quoi « la Direction politique Nationale est priée de prendre ses responsabilités en déclenchant les mécanismes statutaires relatifs à sa suspension. » Car, « L’UNC est une école de le discipline et toute réclamation ou préoccupation d’un cadre ou militant du parti devrait se faire dans le strict respect des textes et de la hiérarchie du parti » 


En outre, la Fédération appelle tous les cadres et militants du parti à l’unité et la cohésion et continue de faire confiance à la justice congolaise pour que « le bon droit soit dit dans le procès en appel opposant le Ministère public au président National de son parti, Vital Kamerhe »  


Lors d'une récente intervention dans un média de Kinshasa, le porte-parole interfédéral de l'UNC-Kilos nshasa, Totshumany Kisombe a déclaré que le déplacement d'Aime Boji Sangara à Goma n'avait pas requis le quitus du président national  du parti. Le parti précise que son secrétaire général ad intérim, M. Aimé Boji, est à Goma dans une mission officielle.

Prisca Lokale