RDC: pour garantir plus d’indépendance à la CENI, il faut que son bureau soit équilibré entre l’opposition, la majorité et la société civile (Patrick Muyaya)

L'actuel bureau de la CENI

Les 12 personnalités qui militent pour un consensus autour des réformes électorales proposent que soit confiée la mission de désignation du président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) à l’ensemble de la société civile et non seules confessions religieuses. Elles suggèrent même une répartition du bureau de la CENI:

  • Président (société civile)
  • 1er vice-président (majorité)
  • 2e vice-président (opposition)
  • 3e vice-président (majorité)
  • Rapporteur (société civile)
  • Rapporteur adjoint (majorité)
  • Questeur (opposition)
  • 1er questeur (majorité)
  • 2e questeur adjoint (société civile) 

Invité de Objectif 2023, l’émission du débat électoral produit par ACTUALITE.CD,  le député Patrick Muyaya explique:

« Dans son rapport déposé à l’Assemblée nationale, la CENI également propose des réformes. Nous pensons que pour avoir des garanties d’une plus grande indépendance de la CENI, nous devons revoir la répartition des membres du bureau de cette institution »

Et d’ajouter:

« Vous avez actuellement six membres qui viennent de la majorité, quatre de l’opposition et trois de la société civile, ce n’est pas paritaire. Les personnes qui doivent composer cette CENI ne doivent pas être des militants. Moi, si le PALU me propose à la CENI, de par ma nature de député, il y a des doutes que je serais neutre vis-à-vis de mon parti. Le bureau de la CENI doit être équilibré ». 

Lire aussi:Patrick Muyaya: « Il faut éviter que les retards accumulés par le passé se reproduisent après l’alternance, il faut éviter un nouveau glissement »

Suivez l’intégralité d’Objectif 2023 présenté par Cléopâtre Iluku ici.