Sud-Kivu : la représentation des étudiants appelle les autorités compétentes à déclencher la reprise des activités académiques

Un auditoires d'étudiants dans une Université Congolaise. Ph. Droits tiers

La représentation provinciale des étudiants du Sud-Kivu appelle les autorités du pays à déclencher la reprise des activités académiques et la réouverture des églises, cela dans le strict respect des gestes barrières. Ils les en appellent également à rassurer formellement que l’actuelle année académique ne sera pas blanche.

Dans une déclaration faite le 30 juin à l’occasion du 60ème anniversaire de l’accession de la RDC à l’indépendance, les étudiants de la province du Sud-Kivu qui font face aux enjeux du moment liés à la pandémie de la COVID-19, sollicitent une assurance ferme sur la continuité de cette année académique.

« Sur le plan académique. En premier lieu, nous sollicitons de la part des autorités compétentes une assurance formelle que l’année en cours ne sera pas déclarée blanche. En deuxième lieu, nous demandons la reprise imminente des activités académiques dans le campus et auditoire. Les enseignements en ligne ne permettront pas une large participation aux activités académiques pour la majorité des étudiants en cette période. Avec le concours de tous, la reprise des enseignements tant sollicitée dans les auditoires des universités et Instituts supérieurs de la province du Sud-Kivu sera soigneusement encadrée par le respect strict des mesures dites barrières… », renseigne la déclaration de la représentation provinciale des étudiants du Sud-Kivu.

Sur le plan socioéconomique, les étudiants du Sud-Kivu estiment nécessaire que l'état d’urgence soit accompagné de nombreux assouplissements entre autres la reprise des activités académiques et la réouverture des églises.

« Ayant observé avec attention la façon dont se passe “le confinement” ; des marchés pleins à craquer sans respect d’une quelconque distanciation physique, des trottoirs envahis avec des bousculades … L’on est logiquement enclins à trouver judicieux que les églises et les universités reprennent leurs activités et que les activités économiques soient remises en mouvement et ce, en encadrant toute décision de réouverture par le respect sans faille des règles barrières. Telle est la demande profonde que nous soumettons également à la Haute Hiérarchie et à l’opinion tant provinciale que nationale afin d’évaluer la pertinence de prolonger ou de mettre fin à certaines mesures contenues dans l’ordonnance proclamant l’état d’urgence, qui mérite à ces jours de nombreux assouplissements », estiment-ils dans leur déclaration.

Jordan Mayenikini