RDC : le parti politique Envol appelle le Gouvernement à réduire le train des vies des institutions en cette période de la COVID-19

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Le parti politique du député national Delly Sesanga, "Envol", demande au gouvernement la « réduction drastique » du train des vies des institutions étatiques. Ce au regard de la « dégradation du pouvoir d’achat de la population » face à la dépréciation du franc congolais.

« Au regard de la dégradation du pouvoir d’achat de la population avec le dollar qui flirte avec les 2000 CDF aux taux de change de 1950 CDF, dans le contexte de la contraction économique projetée a –2,2 % du PIB par le FMI pour 2020 (…). Ainsi l’envol réitère son appel au gouvernement à une réduction drastique du train de vie de l’Etat en commençant par les institutions : présidence de la république, gouvernement et préconise des réformes structurelles conformément à sa vision pour l’avènement d’un Etat modeste mais efficace. A cet égard, l’Envol demande au gouvernement de présenter avant la clôture de la session un programme économique clair, cohérent et réadapté au contexte », renseigne la déclaration politique d’Envol, de ce mercredi 26 mai.

Envol constate, en outre, que la session parlementaire de mars tire à sa fin sans que les sujets politiques majeurs du pays soient abordés. Tels que l’audition du rapport de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et la relance du processus électoral. 

« Envol constate qu’à deux semaines de la fin de la session de mars, les travaux parlementaires tirent à leur fin, dans le contexte de l’état d’urgence certes, mais sans que les sujets politiques majeures aient été abordées. Il s’agit notamment : La relance du processus électoral par l’audition du rapport de la CENI et le renouvellement  de ses animateurs; la réflexion et les indications claires sur la problématique du récemment dans la perspective des élections 2023; l’examen et l’adoption de la loi des finances rectificative pour 2020 », précise la déclaration d'Envol.

Rappelons que lors de son passage au Sénat le jeudi 21 mai, sur une question orale avec débat adressée par le sénateur Jean Bakomito, le premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba avait dressé le tableau de la situation socio-économique  imposée par la crise de coronavirus.

« Dans ce contexte, face à la précarité du rythme de mobilisation des recettes  publiques, votre gouvernement n’a d’autres choix que de réduire le train de vie de l’Etat », avait dit le premier ministre.

 

Ivan Kasongo