RDC : 120 miliciens reprennent la lutte armée après leur reddition au Sud – Kivu , les FARDC dénoncent une « manipulation »

 
Les  forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont fustigé, ce lundi 27 janvier 2020, la « manipulation politicienne » après la reprise de la lutte armée par quelque 120 combattants de la milice Nyatura  - qui étaient cantonnés à l'école primaire Mutuza dans le territoire de Kalehe au Sud – Kivu.  
 
« Les responsables militaires condamnent encore une fois la manipulation de plusieurs groupes armés du Sud - Kivu et du Maniema par certains politiciens », a déclaré  le capitaine Dieudonné Kasereka, porte-parole de l’armée dans ces deux provinces.
 
Pour l'armée,  les camions pour l’évacuation des combattants ont été dépêchés depuis vendredi 24 janvier mais tous ont refusé et préféré rejoindre leurs anciens bastions après leurs exigences d'être mobilisés  dans leurs fiefs en brousse sous la pression des politiciens du milieu.
 
« Ils attendaient d'être évacués vers un centre de regroupement pour le processus de démobilisation et réinsertion par le service habilité, ils seraient trompés par certains politiciens pour qu'ils résistent contre ce programme », a dit le porte-parole militaire.
 
 
Dans son message, le commandant de la 33e  région militaire, Charles Akili Muhindo, a demandé demande à tous ces groupes armés de choisir la « voie de la raison », déposer les armes et « se rendre sans condition ».
 
Tout en promettant de  bien les  accueillir, il a menacé « ceux qui continueront à suivre les instructions des ennemis de la paix ».
 
C’est depuis le samedi 25 janvier 2020, que 120 combattants de la milice Maï-Maï Nyatura ont rejoint la brousse après plus de deux mois de cantonnement dans un camp à Kalehe, en attente d’un processus démobilisation ou d’intégration.
 
 

Justin Mwamba