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RDC-Ebola : l’ONU lance un plan de mise en place d’un pont aérien entre Beni et Biakato pour améliorer la sécurité
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- Santé
- Mardi 17 décembre 2019 - 09:30
L’ONU a annoncé ce mardi 17 décembre 2019 des solutions sécuritaires en vue de permettre la reprise des activités de riposte contre l’épidémie du virus Ebola à Biakato (Ituri) et à Mangina (Nord-Kivu) après les attaques des hommes armés fin nombre contre les équipes de la riposte.
Ainsi, la Monusco, les agences des Nations Unies et le Département de la sûreté et de la sécurité (UNDSS) ont mis en place un pont aérien entre Beni et Biakato pour améliorer la sécurité.
« Avec ce plan de sécurité renforcée, nous rassemblons les expertises de chacun pour offrir une approche holistique qui permette de soutenir les équipes de la riposte directement ciblées par les attaques », a déclaré Leila Zerrougui, Représentante spéciale du Secrétaire général en République démocratique du Congo.
Cette initiative vise par ailleurs, à éviter la propagation des cas de la maladie Ebola.
« Nous voulons agir le plus vite possible pour prévenir une explosion de cas. Si nous agissons vite, nous pourrons mettre fin à l’épidémie. Nous avons pris du retard mais nous n’avons pas perdu la bataille », a souligné pour sa part David Gressly, coordonnateur des Nations Unies pour la réponse d’urgence à l’épidémie d’Ebola.
D’après le Dr Jean Jacques Muyembe, secrétaire technique du comité multisectoriel de lutte contre la maladie à virus Ebola, cette dernière s’est retranchée dans la province de l’Ituri où la situation sécuritaire précaire entrave les activités de riposte.
Médecins Sans Frontières (MSF) a d’ailleurs décidé, depuis le 4 décembre, d’évacuer temporairement son personnel de la région de Biakato en Ituri, après l’attaque dans la nuit du mercredi 27 au jeudi 28 novembre, d’une sous-coordination de lutte contre Ebola par des hommes armés identifiés comme des Maï-Maï. Trois membres des équipes de la riposte avaient perdu la vie. Il s’agit d’un prestataire et d’un chauffeur de la commission vaccination et d’un autre chauffeur.
