Caricature : une coalition difficilement envisageable

ACTUALITE.CD

Le porte-parole de l’armée congolaise, le général Léon Richard Kasonga, a annoncé, jeudi 24 octobre 2019, à Goma, que les Forces armées de la République démocratique du Congo, du Rwanda, du Burundi, de l’Ouganda ainsi que le Commandement des Etats-Unis pour l'Afrique (AFRICOM) et la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RD Congo (MONUSCO) ont fini les “réflexions sur les stratégies” à appliquer afin de neutraliser les groupes armés dans l’est du pays.

Même si ce responsable militaire a évité d’évoquer les opérations conjointes des armées précitées, le député national Juvénal Munubo Mubi a exprimé cette semaine une réticence et estime que les populations civiles de l’est du pays ne seraient pas d’accord avec une nouvelle expérience militaire étrangère pour traquer les forces négatives.

Nous en avons l’expérience et pas la bonne expérience avec des opérations militaires conjointes. Il y a eu Umoja wetu en 2009, il y a eu aussi Kimia. Prenons le cas de Umoja, il y a eu des dérapages aussi parce que d’aucuns pensaient que ces opérations allaient aboutir à la neutralisation du groupe FDLR mais ce qui s’est passé, c’est que les FDLR qui ont été dispersées de suite de cette opération se sont rabattues sur des populations civiles et il y a eu plusieurs morts dans le territoire de Walikale. On sait comment ils entrent mais on ne sait pas comment ils quittent. Donc la présence des armées rwandaise et ougandaise ici, a été supportée avec l’AFDL en 1996. Je ne crois pas que les populations civiles soient prêtes à accepter encore la présence de ces armées ici, c’est un fardeau”, a déclaré à ACTUALITE.CD l’élu de Walikale.

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