L'ancien ministre des Relations avec le parlement, Jean-Pierre Lisanga Bonganga, a appelé les leaders de la coalition Lamuka et Cap pour le changement (CACH) qui se sont retrouvés, samedi 5 octobre, à Rome, à entrevoir une réconciliation dans la "vérité des urnes" que revendique Martin Fayulu, grand perdant de la présidentielle du 30 décembre 2018 en République démocratique du Congo.
"Congolais Telema" se joint, en ce jour exceptionnel, aux prières des nombreux Congolais qui souhaitent voir leurs leaders rassemblés à Rome, saisir cette unique opportunité pour privilégier l’intérêt général en considérant la misère de notre peuple et entrevoir, dans la communion, la possibilité de lui donner des raisons d’espérer en jetant les bases d’une nécessaire concorde nationale dans la vérité », a déclaré Lisanga Bonganga au cours d'une conférence de presse, ce dimanche, à l'hôtel Faden House, dans la commune de la Gombe.
"L'histoire vous jugera", a insisté Bonganga dans son message intitulé : “Je choisis la voie de la vérité, je place tes lois sous mes yeux”.
Des politiques congolais ont afflué, samedi, vers le Saint Siège pour participer à la messe d'ordination de Mgr Fridolin Ambongo qui a été créé cardinal aux côtés de 12 autres cardinaux dont l'archevêque de Rabat, au Maroc.
Le président Félix Tshisekedi, les opposants Martin Fayulu, Jean-Pierre Bemba, Moïse Katumbi et Adolphe Muzito ont pris part à ce culte. Bonganga considère l'élévation du cardinal Ambongo comme une "reconnaissance de la qualité du travail" qu'effectue le prélat et son "attachement à la vérité".
Après avoir pris part au gouvernement Tshibala (2017-2019), Lisanga Bonganga a signé sa rentrée dans l'opposition en affirmant que Fayulu est le gagnant de la présidentielle marquée, selon lui, par un "braquage électoral" ayant porté Félix Tshisekedi à la magistrature suprême.