"J'ai eu des habits déchirés, des coups de poings" , au Sud - Kivu , le député provincial, membre de l'UNC , Homer Bulakali a été molesté par des centaines des manifestants de son parti qui revendiquent ( pour le compte du parti ) plus des postes ministériels au sein du gouvernement provincial.
Pour cette deuxième journée, les militants de l'UNC ont érigé à nouveau une barricade à la célèbre place Mulamba et au terrain de Funu où Homer Bulakali a été pris à partie.
" J'ai eu des habits déchirés, des coups de poings de terrain de Funu jusqu'au gouvernorat torse nue, des habits déchiquetés. Je ne sais pas si je saurais gérer cette honte. C'est une foule d'environ 300 personnes qui avait déjà barricadée la route, qui m'a pris en partie, j'ai eu des coups, tous mes biens ont été emportés et puis j'ai été amené jusqu'au cabinet du gouverneur comme monnaie de change. Je n'ai eu la vie sauve qu'à l'occasion de fuite dans le palais de justice", témoigne l'élu joint par ACTUALITE.CD.
Dans le chef - lieu du Sud - Kivu vinait depuis lundi des manifestations de protestation organisées par les militants de l'UNC. Ces derniers barricadent la route et perturbent les activités socio-économiques.
Molesté et pillé, le député Homer Bulakali trouve , toutefois , nobles les revendications, des militants de son parti.
"La première des choses est que je ne suis pas satisfait de la manière dont le gouvernorat a traité la question.
La population a le droit de manifester, a le droit de revendiquer, ce que l'autorité devrait écouter la population, le gouverneur de province et son équipe devrait écouter la population, malheureusement trouver quelque chose à ces revendications, ça n'a pas été fait. La ville de Bukavu est bouillante, la province est politique, il faut que les responsables comprennent qu'ils doivent être politiques et je peux leur dire s'ils n'ont pas la capacité de gérer la situation politique, il serait mieux au lieu de salir leurs vestes, qu'ils abandonnent avant le temps", a déclaré l'élu.
Avec 10 députés provinciaux à l'assemblée provinciale , la coalition présidentielle (CACH) n'a eu que deux ministres sur 10 que compte l'exécutif provincial et un secrétaire exécutif adjoint. Des partages qualifiés d'inéquitables, par CACH.
Justin Mwamba