Hostile au départ contre le vote par la machine, l’opposition a finalement accepté de prendre part aux scrutins avec la machine à voter initiée par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Cependant, bon nombre d’électeurs ignorent encore l’usage de cet outil censé leur permettre d’élire de nouveaux dirigeants.
« C'est depuis longtemps que nous attendons ces machines pour qu’elles soient déployées dans les centres. Jusque-là rien n’est encore fait. Que dois-je faire en tant qu’individu ? Il faudrait que les organisateurs de la CENI viennent nous indiquer comment ça se passe pour avoir l’idée de ce que sera le 30 décembre», dit Thérèse.
«Je n’ai pas vu la machine ! Où fallait-il que je l’expérimente ? J’attends le jour du vote, j’irai l’expérimenter et voter une bonne fois pour toutes », déclare Ngoy.
«Nous n’avons pas essayé cette machine et le temps ne me le permet pas en tout cas. Ce même jour-là qu’ils nous montrent comment ça fonctionne cette machine à voter puisque jusque-là je ne sais pas et ils ne nous ont pas fait signe d’aller dans tel bureau ou centre pour essayer la machine à voter », s’exprime Roger.
Prisca Lokale et Thérèse Ntumba