Les professeurs de l’université de Kisangani (UNIKIS), non originaires de la province de la Tshopo, ont entamé depuis ce mardi 17 octobre, un mouvement de grève “illimitée” pour dénoncer “la xénophobie et le tribalisme disent-ils, de la part de leurs collègues et de certains politiciens originaires de la province de la Tshopo.
Dans un mémorandum authentifié par ACTUALITE.CD, ils disent craindre pour la sécurité de leurs familles.
« Le tribalisme caractérisé, la xénophobie et la discrimination que font subir des professeurs et politiciens originaires de la Tshopo aux professeurs non originaires pourraient ouvrir la voie à des révoltes estudiantines et autres (….) en attendant la satisfactions à nos revendications, nous avons décidé d’une cessation immédiate et illimitée de toutes les activités professionnelles », ont-il déclaré.
Cette situation intervient après l’arrêté de Stève Mbikayi, ministre de l’enseignement supérieur et universitaire, appelant à la démission de l’actuel recteur de l’Université de Kisangani, Faustin Lokundo qui a postulé à la députation nationale. Mais l'arrêté de Mbikayi souffre encore d’exécution, entraînant des tensions au sein de l’université.
Auguy Mudiayi