La Banque Mondiale à travers l’IFC a investi plus de 145 millions $ dans les sociétés de cimenterie en RDC - ( Babacar Faye)

La société financière internationale (IFC) a investi plus de 145 millions de dollars américains de manière directe et indirecte dans les trois cimenteries de la province du Kongo Central à savoir PPC Barnet, CIMKO et la cimenterie de Lukala (CILU). Déclaration faite le samedi 09 septembre 2017 par  le représentant résidant de l’IFC Babacar Faye. Pour lui, son institution est intervenue dans les sociétés de cimenterie afin de faire baisser le prix du ciment en permettant ainsi la promotion de l’Habitat.

<i>«Nous avons mis dans PPC Barnet RDC un prêt et une participation directe de 95,3 millions $. Nous avons apporté un prêt de 30 millions $ à Nyumba ya Akiba CIMKO et nous avons apporté une participation directe à la cimenterie de Lukala (CILU) à l’ordre de 19,8 millions $. Notre objectif est de réduire le coût du ciment et soutenir que le pays puisse dépendre le moins possible de l’importation en ce qui concerne l’acquisition des matériaux de construction. Nous voulons également  renforcer le marché de la location et de la fabrication des matériaux de construction et faire en sorte qu’il y ait beaucoup plus de maisons disponibles à des prix abordables»</i>, a dit Babacar Faye.

Pour le  représentant résidant de l’IFC, la société financière internationale qui est une institution de la Banque Mondiale aide également le gouvernement à rendre accessible le crédit immobilier. Babacar Faye ajoute qu’en RDC, le financement du logement social fait face à un obstacle majeur à savoir, la sécurité juridique du financement. Il y a également un risque très élevé que le client devienne défaillant c'est-à-dire, qu’il ne soit en mesure de payer la totalité de sa dette.

D’après lui, avant d’envisager la création d’une banque pour l’Habitat en RDC, le cadre juridique doit évoluer  et définir clairement les avantages fiscaux à donner aux prêteurs et emprunteurs. Cela ne peut être possible qu’avec les subventions de l’État.

<strong>Willy akonda Lomanga/ desk eco</strong>