<span style="font-weight: 400;">A l’issue d’un séminaire de trois jours tenu à Bruxelles pour évaluer la situation politique, sécuritaire et économique de la RDC, le G7, l’Alternance pour la République (AR) et certains membres de la société civile soutenant la candidature de Moïse Katumbi à la prochaine présidentielle, ont déploré la détérioration de l’économie congolaise. </span>
<span style="font-weight: 400;">D’après ces regroupements politiques et sociales, le blocage de la situation politique au pays est à la base de la dégringolade du pouvoir d’achat des Congolais.</span>
<blockquote><i><span style="font-weight: 400;">“Sur le plan économique et social, les participants ont déploré l’hypothèque que fait peser le blocage politique sur la situation économique, la faillite du pouvoir, englué dans l’affairisme, la gabegie financière, la corruption, le clientélisme et la privatisation de l’Etat sans aucun sens de l'intérêt général pour des populations auxquelles le régime de Joseph Kabila est incapable de garantir un minimum vital”</span></i><span style="font-weight: 400;">, indique le communiqué final des travaux.</span></blockquote>
<span style="font-weight: 400;">Sous le leadership de Moïse Katumbi, le G7, l’AR et quelques activistes de la société civile sont revenus sur la richesse de l’entourage du chef de l’Etat, révélée par le groupe d’études sur le Congo et de BLOOMBERG.</span>
<blockquote><i><span style="font-weight: 400;">“La prédation a été érigée en mode de gouvernance,comme le prouvent les comptes bancaires personnels bien garnis de certains dirigeants congolais, fruit du détournement massif de l’argent du trésor public. Alors que la vie est devenue un enfer pour l’écrasante majorité des Congolais, confrontés à la hausse vertigineuse des prix des biens de première nécessité consécutive à la dépréciation incontrôlée de la monnaie nationale, la famille Kabila et une poignée de privilégiés du régime vivent dans une opulence insolente”</span></i><span style="font-weight: 400;">, précisent-ils.</span></blockquote>
<span style="font-weight: 400;">Les participants aux assises de Bruxelles exigent, par ailleurs, le </span><i><span style="font-weight: 400;">“réajustement des rémunérations des maigres salaires des agents et fonctionnaires de l’Etat”</span></i><span style="font-weight: 400;">. </span>
<b>Patrick Maki</b>