Les violences armées dans l’espace Kasaï ont provoqué le déplacement d’environ dix sept mille (17 000) familles congolaises vers la province angolaise de Lunda Norte. Selon l'organisation non gouvernementale “Juvénile” qui travaille à la frontière entre la RDC et l’Angola, citée par RFI, femmes, enfants et personnes âgées arrivent quotidiennement dans un état de santé “précaire” après avoir effectué deux à trois jours de marche pour atteindre la frontière.
Ces personnes, réfugiées, sont confrontées notamment au problème sanitaire tels que malnutrition, malaria et diarrhée, indique Manuel Pembele, directeur de l’Ong Juvénile.
La région du Kasaï, au centre de la RDC, connaît des violences depuis août 2016 avec l’avènement du phénomène Kamwina Nsapu. Des centaines de personnes ont été tuées dans le combat opposant les miliciens aux forces de sécurité. Au moins 40 fosses communes ont été découvertes dans la zone, d’après un rapport de l’Onu. A en croire le bureau de coordination des affaires humanitaires de l’Onu (OCHA), environ 1 million de déplacés internes sont également enregistrés suite à ces violences.
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<b>Julie Mokwa (Stagiaire UPN)</b>