«<em>Notre source renseigne qu’il s’agit du commandant Badingwa MUGANZA de la Police nationale congolaise, sous commissariat de Kamandi ainsi que de deux éléments des FARDC</em> », a déclaré le Groupe d’Association de Défense de l’Homme et de la Paix (GADHOP) dans son rapport publié le mercredi 25 janvier 2017.
Selon cette ONG basée dans le Nord-Kivu, ces miliciens Maï-Maï seraient venus d’autres villages qu’ils contrôlent déjà depuis plusieurs jours notamment Kiserera, Musuku, Taliha dans le Groupement Musindi, en chefferie des Batangi, à la cote ouest du Lac Edouard.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">«Ces miliciens Maï-Maï y ont déjà installé leur base à Kyanika dans le même groupement et les offensives lancées par les FARDC, Forces Armées de la RDC n’ont pas réussi à les neutraliser », a expliqué l’ONG dans le même rapport.</blockquote>
GADHOP se dit inquiet du sort réservé à ces éléments de forces de l’ordre détenus en otage par des miliciens Maï-Maï. Il a aussi relancé son appel aux autorités les incitant de tout mettre en œuvre pour mettre un terme à l’activisme des milices qui sévissent dans cette partie du pays afin de garantir aux populations la sécurité.
Will Cleas Nlemvo