La Dynamique des jeunes pour la transparence dans la gestion des ressources naturelles (DYJET) organise depuis ce 8 décembre 2016 au collège Boboto une concertation de jeunes sur la gouvernance des ressources naturelles.
<span style="font-weight: 400;">Cette concertation porte nécessairement sur la contribution du secteur extractif dans le budget de l’Etat. </span>
<span style="font-weight: 400;">Junior Muela, coordonnateur de la DYJET parle de cette activité à ACTUALITE.CD.</span>
Votre association organise une concertation sur la contribution du secteur extractif dans le budget de l’Etat. De quoi est-il exactement question ?
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><em>La concertation sur la gouvernance des ressources naturelles est un cadre des réflexions et d’échange autours de la contribution de secteurs de l’industrie extractive dans le budget de l’Etat. La jeunesse avait jugé nécessaire de réfléchir sur cette question pour savoir combien le secteur de l’industrie extractive porte à notre budget. Nous avons constaté que notre budget reste toujours bas alors que les études montrent à suffisance que la RDC est un scandale géologique qui regorge des potentialités énormes. Nous nous sommes organisés pour identifier les défis et voir dans quelle mesure on peut proposer des solutions pour améliorer le budget de l’Etat à la grandeur de notre pays. Nos concertations sont programmées pour deux jours. Le premier jour était consacré à l’identification des défis, et le deuxième jour est consacré à l’évaluation de défis et de recommandation.</em></blockquote>
Etes-vous sûr que vos résolutions seront prises en compte par le gouvernant ?
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><em>Oui. Nous avons défini un tas des stratégies. Nous allons les remettre au nouveau Gouvernement qui sera mis en place. Pour cela il y a des gardes fous qu’on a mis en place afin que ces résolutions proposées soient exécutées.</em></blockquote>
Avez-vous des partenaires extérieurs qui soutiennent cette concertation?
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><em>Nous nous sommes décidés de consulter la commission ressources naturelles au sein de l’Assemblée provinciale. Au-delà de ça, nos recommandations seront aussi déposées auprès de certains membres de la société civile. Il y a toute une stratégie qu’on ne veut pas dévoiler au risque de perturber notre travail.</em></blockquote>
Quel est l’objectif de la DYJET ?
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><em>La DYET est une association de jeunes, dédiée à la gouvernance et la transparence dans la gestion de ressources naturelles. Nous intervenons beaucoup plus dans le secteur minier, pétrolier et le secteur forestier. Nous voulons que la population congolaise puisse vivre de ses richesses à travers l’amélioration de son bien être. C’est inadmissible de voir que la RDC regorge d’énormes richesses alors que sa population est pauvre. Cette année nous sommes montés au créneau pour mettre fin à ce paradoxe. Nous sollicitons la participation de toute la population congolaise parce que cette question nous concerne tous. Nous vous invitons de venir nous appuyer dans notre démarche afin que le nouveau Gouvernement puisse les prendre en compte. Nous invitons les jeunes étudiants à réfléchir sur cette question des industries extractives, à venir apporter leur contribution pour que nos richesses profitent à tout le monde. Nous avons des ressources naturelles et des ressources intellectuelles. Il est temps de les mettre ensemble pour créer une économie dynamique.</em></blockquote>
Franck Ngonga