La Gécamines saisit la Cour internationale d’arbitrage au sujet de la cession de 56% des parts de TFM aux chinois

La Gécamines a saisi la Cour internationale d’arbitrage à propos de la vente des parts du groupe américain <strong>Freeport-McMoran</strong> dans Tenke Fungurume Mining (TFM). Il s’agit de 56% des parts du groupe basé à Phoenix (USA) vendues au mois de mai 2016 (2,65 milliards USD) à la société chinoise China Molybdenum faisant de cette dernière actionnaire majoritaire de TFM.

Tenke Fungurume est la plus importante exploitation cuprifère de RD Congo (en superficie comme en volumes produits). La société emploie plus de 3 500 salariés directs et 3 800 sous-traitants.

Par cette saisine de la Cour internationale d’arbitrage, la Gécamine veut montrer qu'elle a son mot à dire dans la nouvelle direction que doit prendre l’avenir de TFM.

Pour rappel, la Gécamines qui ne possède que 20% des parts dans TFM était en compétition pour le rachat de la participation de Freepor-McMoran dans <strong>Tenke Fungurume</strong>. La société canadienne Lundin Mining possède, elle, 24% des parts.

Pour le contexte, la <strong>Gécamines</strong> veut redevenir un géant africain et mondial. Aujourd'hui, la société se focalise aussi sur les filières de production réellement profitables, l’objectif à terme étant la production de 74 000 tonnes de cathodes de cuivre. Ainsi, elle met un accent particulier sur les mines de Kamfundwa et Kamantanda.

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