La circulation est devenue dangereuse sur la RN1, en pleine ville de Kenge. Les véhicules s'engagent directement dans les eaux de pluie stagnantes au niveau du pont du kilomètre 273, dans le quartier Kikwit. Ces eaux non évacuées augmentent les risques d’accidents, de renversements et de stationnements intempestifs des véhicules. Les pneus des gros camions s’enfoncent complètement dans les eaux, dans des nids-de-poule. À proximité, une importante érosion menace la route.
Le maire de la ville de Kenge plaide pour une reprise complète et rapide des travaux. Noël Kuketuka alerte sur le fait que la persistance de cette situation pourrait conduire à un blocage total de circulation sur cet axe stratégique.
« Il y a de l’eau qui stagne à cet endroit, car à côté, il y avait un grand bassin de rétention. Faute de curage par l’Office des routes, le bassin a cédé, provoquant une érosion. Celle-ci menace désormais d’atteindre la route. Il faut donc canaliser les eaux de ruissellement pour éviter qu'elles accélèrent l’avancée de l’érosion. Si les travaux ne sont pas accélérés, il y aura des pannes, les véhicules vont bloquer la route, elle deviendra inutilisable, et cela provoquera des déviations à travers la cité, où les véhicules risquent de s’embourber », a expliqué Noël Kuketuka.
Et d’ajouter : « À cet endroit, la route est déjà entamée. Il y a des nids-de-poule profonds, et un risque réel de renversement de véhicules dans l’eau. Comme les conducteurs ne voient pas bien, ils peuvent se renverser ».
La RN1 traverse la province du Kwango, du village Batshongo (à la frontière avec la commune de Maluku à Mongata), jusqu'à Misele, village limitrophe de la province du Kwilu.
Jonathan Mesa