La BAD finance la construction du siège du du Projet de l'Economie Rurale (PROADER)

Pose de la première pierre de construction du siège de PROADER
Pose de la première pierre de construction du siège de PROADER

Le secrétaire général du ministère du développement rural, Elvis Pekeyabo, a posé au nom du ministre Muhindo Nzangi, la première prière symbolique pour le lancement des travaux de construction du bâtiment devant abriter le bureau du Projet de l'économie rurale (PROADER), financé par des prêts de la Banque africaine de développement (BAD).

D'après le coordonnateur du projet, c'est un bâtiment R+3, dont la fondation sera en mesure de supporter le rez-de-chaussée puis les trois niveaux prévus. Néanmoins, le fonds remis au PROADER permettra d'abord à la construction d'un niveau pour bureau( R+1), avec l'espoir d'aller jusqu'au troisième étage, si jamais les ressources nécessaires sont trouvées. 

La cérémonie, déroulée ce jeudi 6 mars 2025, sur l'avenue Lukusa à Gombe, à Kinshasa, était également l'occasion pour le coordinateur du PROADER, le professeur Michel Disomana, de revenir sur ce que représente concrètement ce projet du développement rural et ses résultats en 5 ans depuis son lancement.

«C'est un projet qui vient de passer 5 déjà au ministère. Ce projet du gouvernement congolais mène beaucoup d'activités. Il a pour objectif de revitaliser l'économie rurale afin d'éviter l'exode rural, à travers  l'agriculture. Nous sommes aujourd'hui autour de 10 mille hectares de manioc plantés à travers la République, avec des usines de transformation en farine panifiable et en fufu. Et ces activités se font dans les provinces du Kongo central, au Kwilu, Kasaï central, Kasaï oriental et dans le Maï-Ndombe», s'est-il félicité. 

Outre le manioc, Michel Disomana a fait savoir qu'il y a eu une plantation de plus de 2000 mille hectares de maïs, aujourd'hui transformé en farine par une entreprise sur place. Le PROADER a planté un total de 200 mille hectares des palmiers à huile dans la province du Kwilu, les régimes étant d'ores et déjà vendus auprès des entreprises installés sur place. 

Samyr LUKOMBO