Le syndicat national des médecins (Synamed) monte au créneau pour dénoncer le non-respect des engagements pris à leur égard par le gouvernement congolais. Dans une déclaration faite mardi 17 décembre dans la soirée, le Secrétaire général national du Synamed appelle le gouvernement à la prise en compte des accords conclus lors des travaux de la commission paritaire Gouvernement-Banc Syndical de la santé tenus en octobre 2024.
Ils entendent également à adopter les mesures permanentes pour accroître la pression sur le gouvernement.
" Sur le terrain il s'observe un service minimum, c'est-à-dire que les soins des urgences et de menace vitale sont assurés par les médecins, mais avec le comportement du gouvernement c'est possible que les médecins puissent durcir le ton au niveau des services qu’ils rendent à la population. Malheureusement c'est à la fin de l'année et les gens pensent que les médecins ont déjà palper la paie complémentaire alors qu'elle se fait encore attendre . Et ça je pense que personne ne l'accepterait. A l'approche des festivités de fin d'année, il ne sera bon que les médecins débrayent totalement les services à cause de la lenteur extrême du gouvernement. Si, dans la huitaine, aucune paie n'est intervenue, le Gouvernement sera seul responsable de toute aggravation de la situation déjà précaire dans le secteur de la santé ", a déclaré John Senga Lwamba Secrétaire Général National Synamed
Par ailleurs, le Synamed dit limiter leur intervention aux seuls cas urgents, " Si nous avons accepté d'assumer encore le service minimum, c'est pour rendre le service à la population, mais les médecins souffrent. Nous voulons que le gouvernement puisse répondre très rapidement parce qu'apparemment il est inconscient que les agents de l'État qui sont dans le secteur de la santé souffrent , a soutenu le SG national Synamed.
Parmi les réclamations des médecins, l'on note : l'alignement des 1000 médecins non bénéficiaires de la prime de risque ; le paiement du 2ème palier des indemnités de transport et logement ainsi que la prise en compte des grades statutaires dans la rémunération des médecins promus par le Chef de l'Etat depuis 2022 et le Premier Ministre depuis 2019.
Grâce Guka