L’Assemblée nationale et le Sénat ont adopté à nouveau séparément, ce dimanche 15 décembre, le projet de loi de finances 2025 revu à la hausse. Chacune des deux chambres du Parlement a effectué cette adoption après que la commission mixte paritaire Assemblée nationale-Sénat a aplani les divergences constatées lors de l’adoption initiale.
Tel qu’adopté à ce stade, le projet de loi de finances 2025 est présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à la hauteur de 51.553.541.670.141 FC (Cinquante-et-un mille cinq cent cinquante-trois milliards cinq cent quarante-et-un millions six cent soixante-dix mille cent quarante-et-un Francs Congolais). Ceci est une hausse de 419 944 842 059 FC provenant des ressources additionnelles dégagées par le Sénat lors de l’examen en seconde lecture.
Ce nouveau texte est finalement voté après que l’Assemblée nationale et le Sénat sont tombés d’accord sur les divergences constatées. À l’Assemblée nationale sur les 411 votants, tous ont voté pour , aucun n’a voté contre et aucun ne s’est abstenu. Même chose pour le Sénat. Sur les 79 votants, 78 ont voté pour, aucun n’a voté contre et un seul s’est abstenu.
A la chambre basse du Parlement, c’est le député Guy Mafuta Kabongo, Co-président de la commission mixte paritaire Assemblée nationale-Sénat et président de l’Écofin qui a présenté et défendu le rapport. Le sénateur Célestin Vunabandi, Co-président de la commission mixte paritaire et président de l’Écofin s’est chargé de la présentation et défense des conclusions du rapport à la chambre haute du Parlement.
Le texte sera transmis au Président de la République pour promulgation. Ce dernier dispose de 15 jours pour d’éventuelles observations. Il peut aussi solliciter une nouvelle délibération. D’après la constitution, celle-ci ne peut lui être refusée. Si dans ce délai, il ne promulgue pas et ne dit mot, la loi est supposée promulguer. Les présidents de deux chambres parlementaires devront saisir le Journal officiel pour obtenir la publication.
Berith Yakitenge